Aux quatre coins du globe, la nouvelle année est l’occasion de célébrations festives où s’expriment des traditions et superstitions ancestrales. La Revue des Jeux vous propose un Tour du Monde de ces pratiques parfois originales et souvent méconnues !
En Europe : la Saint Sylvestre
Aussi appelée « Réveillon du Nouvel An », la Saint-Sylvestre est traditionnellement fêtée en famille ou entre amis le soir du 31 décembre. À minuit, chacun s’embrasse, à l’origine sous du gui, pour porter chance. Mais selon les pays, certaines coutumes particulières se sont peu à peu installées, comme en Espagne, où l’on mange un grain de raisin à chacun des 12 coups de minuit. L’événement est accompagné par les campanadas (les coups de cloche), qui sonnent dans toutes les villes espagnoles. Très suivie, cette tradition est sensée apporter chance, succès et prospérité à la personne qui réussit à avaler tous ses grains de raisins, en rythme avec le son des cloches. Les italiens mangent quant à eux ce jour là des plats spéciaux à base de graines, qui apporteraient richesse et abondance. Alors qu’aux Pays-Bas on célèbre le nouvel an en déclenchant des milliers de feux d’artifice pendant toute la nuit (c’est d’ailleurs le seul jour de l’année où leur usage est autorisé), du côté de la Belgique, on fait la tournée de ses amis et familles pour leur offrir une assiette de galettes et… un verre d’alcool ! (à consommer avec modération).
En Amérique
C’est certainement les canadiens qui remportent la palme du nouvel an le plus excentrique. Si certains d’entre eux choisissent de participer à la fameuse « trempette de l’ours polaire » (une baignade dans une eau à 0°), sur la côte Est, on donne plutôt dans le transformisme : les hommes y ont pour habitude de se déguiser en femme le soir du 31, et à l’inverse, les femmes revêtent des habits d’hommes. Il s’agit ensuite pour les travestis de faire du porte à porte pour aller quémander quelques verres de rhum, qu’il est conseillé de boire en ayant préalablement… embrassé une morue ! Là encore, il paraît que tout ce joyeux cirque est sensé garantir une nouvelle année placée sous le signe de la chance… Dans les pays d’Amérique du Sud, la tradition veut que l’on confectionne des mannequins en papier mâché qui représente l’année écoulée, et que l’on les brule le soir du 31 décembre. Il existe aussi une superstition liée à la couleur des vêtement portés pendant le réveillon : le rouge apporterait l’amour, le jaune l’argent, etc. L’Amérique du sud bénéficiant d’une grande influence hispanique, la tradition espagnole de manger 12 grains de raisin en faisant un vœu y est également observée.
En Asie
Dans de nombreux pays d’Asie, la date du Nouvel An varie d’une année à l’autre. Par exemple, le prochain Nouvel An chinois aura lieu le 31 janvier, et on célébrera le début de l’Année du Cheval. Côté superstitions, les asiatiques ne sont pas en reste : en Chine, on écrit ses vœux sur un papier que l’on lance dans un « arbre à vœux ». Il faut que ce papier reste dans l’arbre pendant toute la soirée du réveillon pour que ces vœux se réalisent. Dans ce pays où a été inventée la poudre à canon, les feux d’artifices sont ce soir là exceptionnels. Au Japon, le nouvel an est plutôt une fête familiale, mais après le repas, il est de coutume de se rendre dans le temple le plus proche pour assister à la cérémonie des 108 coups de gong (qui permettraient de chasser un à un les péchés des âmes impures). Les russes de leur côté fêtent le réveillon au Champagne, et au douzième coup de minuit, ils ouvrent portes et fenêtres malgré le froid glacial pour « laisser entrer la nouvelle année. »
Maintenant que vous en savez plus sur le Nouvel An à travers le monde, toute l’équipe de la Revue des Jeux en profite pour vous souhaiter une excellente année, pleine de bonheur et de… chance aux jeux !