Les gagnants du Loto ne foncent pas tous chez le concessionnaire Ferrari, certains cherchent la liste des œuvres caritatives pour effectuer des dons. Exemple de ces généreux philanthropes.
Sociologues, moralistes, psychologues… ont été amenés à commenter et à analyser un fait de société qui a récemment défrayé la chronique. Les médias ont eu recours à ces spécialistes censés nous éclairer sur des comportements qui sortent de l’ordinaire.
Le fait en question : l’annonce en début d’année de la décision de l’un des plus gros gagnants à l’Euromillions de rétrocéder plus de la moitié de ses gains à des œuvres caritatives.
Cette initiative très généreuse n’est pas sans précédents. Si elle a fait sensation, c’est en fonction des chiffres annoncés.
Le gagnant a empoché plus de 72 millions d’euros, soit le 7ème plus gros Jackpot de l’Euromillions remporté en France depuis l’apparition de ce jeu.
L’heureux quinquagénaire a annoncé qu’il allait distribuer 50 millions de ses gains à des associations œuvrant dans le domaine humanitaire.
Le fait que ce philanthrope n’ait ni enfant ni famille proche explique sans doute la portée de son geste, mais rares sont les gagnants du Loto sans descendance à avoir agi de la sorte.
Cette initiative a été saluée par un tonnerre d’applaudissements sur les réseaux sociaux. Des milliers de bravo ont été adressés à ce généreux donateur. Toutefois son geste questionne autant qu’il impressionne.
Le livre d’histoire des gestes philanthropiques émanant de joueurs chanceux est bien sûr moins épais que celui des flambeurs qui ont dilapidé leur fortune de la façon la plus futile.
Il comporte toutefois de très belles pages comme celles de ce gagnant qui, après avoir empoché en 2008 un chèque de 50 millions d’euros, a alimenté les caisses de sa commune pour lui permettre de faire face à ses obligations.
Ainsi, le Conseil municipal s’est vu remettre une enveloppe de 400 000€ pour remettre à flot les comptes de la maison de retraite. Une autre a été versée pour participer à la construction d’un foyer culturel et en 2009, l’argent de ce bienfaiteur communal a permis aux enfants de son village de manger gratuitement à la cantine durant un an.
C’est pour favoriser des gestes comme ceux évoqués que la FDJ a créé des « ateliers philanthropiques ». Ils servent à encourager les grands gagnants de ces jeux à faire preuve de générosité, après bien sûr, s’être acheté la villa, la voiture ou le bateau de leur rêve. Recherche médicale, ONG implantées dans les pays pauvres ou associations œuvrant en faveur des déshérités de notre société… les idées pour devenir philanthrope ne manquent pas.
Laissons le mot de la fin au romancier brésilien Paulo Coelho :
« Le bonheur est la seule chose qui se double quand on le partage ».