Jeux de hasard, leur histoire

Chance, hasard… Ce De tout temps, les hommes et les femmes s’en sont volontiers remis à ces deux critères pour agrémenter leurs loisirs d’un peu de folie. Jetons, cartes, dés, grattage… le hasard s’est invité sur les tables de jeux il y a fort longtemps…

Il est impossible de dater les premiers jeux de hasard. Les traces les plus lointaines que l’on ait trouvé remontent aux civilisations Grecques et Egyptiennes (XIVe avant J.C.). C’est à cette époque que l’on trouve les premiers « outils » pour créer le hasard. Pour jouer au Senet, un des tout premiers jeux de société, on lançait des petits bâtons en l’air. Leurs positions au sol déterminaient le nombre de cases à avancer.

Les dés ne firent leur apparition que sous l’empire romain (25 av. J.C.), et les cartes à jouer seulement au XIVe siècle en Europe.

Pour ce qui est de la première machine à sous, alors appelée machine à rouleaux ou « Liberty Bell », il faudra attendre 1894. Son inventeur, Charles August Fey, déposa le brevet en 1905.

Et l’argent dans tout ça ?

Pour pimenter tous ces jeux de hasard, c’est au XIVe siècle, en Europe, que l’argent fit son entrée sur les tables à jouer. C’est en Belgique, en 1441 que l’on joue aux premières loteries. Très rapidement, tous les pays voisins s’y mettent et le sort dépasse la raison…

C’est alors que l’on commence à parler de ce que l’on nomme aujourd’hui l »addiction. Sebastien Brant, dans La Nef des Fous écrivait en 1498 « Je trouve aussi des fous encore plus fous que d’autres qui n’ont d’autre plaisir que les dés et les cartes et qui ont l’illusion de ne pouvoir plus vivre s’ils devaient s’en priver et cesser de jouer comme des enragés du matin jusqu’au soir… »

Arrive alors la prohibition et la fin des jeux de hasard dans toutes les tavernes du royaume. Henri III de France, par une ordonnance royale, interdit ces pratiques en 1586.

Quand la science s’en mêle…

Si le hasard a très vite fasciné les joueurs, il a également passionné les scientifiques et plus particulièrement les mathématiciens. L’étude des problèmes de stratégie dans les jeux a donné naissance à la « Théorie des jeux. » Probabilités, statistiques… Des mathématiciens célèbres comme Antoine Augustin Cournot ou encore Louis Bachelier ont tenté d’expliquer ces phénomènes censés être incontrôlables.

Ces études auront un impact tout à fait remarquable sur les méthodes des joueurs, notamment dans les jeux de cartes. Le poker est sans doute le jeu qui utilise le plus les mathématiques, ses champions présentant tous des qualités mathématiques indéniables. On retrouve également cette approche dans les casinos, avec la roulette et la célèbre martingale (voir encadré).

Malgré tous les efforts réalisés pour tenter de percer les secrets du hasard, les joueurs se sont toujours résolus à finalement lui laisser le dernier mot. Sans quoi, le hasard ne serait pas.

La martingale

Maitriser le hasard, voilà le rêve un peu fou de quelques théoriciens du jeu. On nomme martingale la technique donnant l’illusion d’augmenter ses chances de gain aux jeux de hasard tout en respectant les règles du jeu. Certains assurent même détenir des secrets leur permettant de tricher avec le hasard… En théorie, certaines martingales sont tout à fait convaincantes mais dans la réalité, leur application s’en remet toujours au… hasard !

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