Ils sont des centaines à travers le monde à se revendiquer parieurs professionnels. Un métier difficile ou aucune chance n’est laissée au hasard.
Selon nos informations, sa fortune serait de 15 millions de dollars et il n’aurait pas connu une seule année perdante depuis près de 40 ans… Cet homme, c’est celui que le monde entier considère comme le meilleur parieur professionnel de tous les temps, son nom : Billy Walters.
L’homme vit aujourd’hui dans une luxueuse maison aux Etats Unis et voyage en jet privé. Mais avant de connaître cette vie de nabab, Billy n’était qu’un parieur comme tant d’autres, misant selon ses humeurs…
Au début des années 80, Billy rencontre un groupe d’informaticiens travaillant sur un logiciel pouvant calculer les statistiques lors d’une rencontre sportive. Sous le nom de « Computer Group », ce collectif se crée une cagnotte et mise uniquement sur les statistiques d’un match, faisant presque abstraction des données sportives. Après quelques ajustements sur le logiciel, les gains décollent et la cagnotte gonfle à vue d’œil, à tel point que les bookmakers n’acceptent plus d’enregistrer les paris du groupe d’amis. Arrive alors Billy Walters dont la mission est de faire la tournée des bookmakers pour enregistrer plusieurs paris et permettre de continuer l’aventure.
Malin, l’homme parie pour le groupe mais également pour son propre compte. Et lorsque le groupe est mis à mal par le FBI, Billy va se servir de ses connaissances et de son pécule pour continuer à parier.
Sa carrière solitaire est un véritable succès. L’homme, connu de tous, utilise sa notoriété pour gagner encore plus. Billy n’hésite pas à parier sur une équipe qu’il pense perdante afin de faire monter la côte de celui en qui il croit vraiment. Evidemment, au dernier moment, c’est sur cette dernière qu’il va miser encore plus gros. Osée mais gagnante, cette technique lui rapporte fréquemment de coquettes sommes.
Arnaud Rael, parieur français
Il est français et gagne sa vie sur internet en pariant sur les matchs de football. 10 000 € par mois, c’est ce qu’il a gagné durant la coupe du monde de football en 1998. Chaque matin, Arnaud Rael a le même rituel : « je fais une revue de presse sportive quotidienne pour avoir toutes les informations sur les équipes, les rencontres, les transferts… ». À l’inverse de son « collègue » américain, Arnaud ne mise pas que sur les statistiques, mais réalise ses propres pronostics. Il travaille énormément, « entre 10 et 15 heures par jour » pour connaître tout du sport sur lequel il mise. Les joueurs, leur état de santé, l’humeur du coach… toutes les informations sont prises en compte et mixées pour au final sortir les pronostics gagnants et empocher, en moyenne, 5 000 € par mois.
Ces deux cas, aussi impressionnants soient-ils, sont loin d’être monnaie courante dans l’univers des paris sportifs. Tout deux ont cependant plusieurs points communs : celui d’être extrêmement méthodiques, de préférer le travail au hasard et d’être plus passionnés par le sport que par l’argent. Sans doute la clé pour toujours garder la tête froide.